Maître Roger, dans son immense sagesse, a proposé à Prishitina une interview dans le blog suprême. Et elle accepta. Et nous vîmes que cela était bon.
#monanalyse
le 26 AOUT 2022,
L'interview de Prishtina (@PrishtinaSO)
Bonjour Prishtina, qui es-tu ? D’où viens-tu ?
Bonjour Maître Roger.
Je suis Prishtina : convoyeuse de bonnes ondes et transmettrice d’histoires.
J’écoute, j’observe, je devine parfois, quand les mots ne viennent pas, et je me passionne pour la nature humaine.
Et, d’une façon plus terre-à-terre, j’ai la tête sous les pins maritimes, les pieds dans le sable et les yeux sur l’océan aussi souvent que possible. Ici, c’est le Sud-ouest bébé 😎
Le Sud-Ouest ? L’océan ? Mais nous sommes donc voisins ?
Tiens, tiens... j’ignorais cette information d’une suprême importance 👀
Cela dit, je savais que étais un mec bien, maintenant je sais que tu es un mec bien version +++
Cette interview a à peine commencé et déjà je rougis…
Tu es sur Twitter depuis janvier 2021 : où étais-tu avant ?
J’opérais des changements dans ma vie et j’avais tourné la page d’autres réseaux.
Qu’es-tu venue chercher sur le réseau social à l’oiseau bleu ? Est-ce que ce que tu y as trouvé est conforme à tes attentes ?
Je ne cherchais rien et je vous ai trouvés ❤️
Twitter me déçoit parfois, il me cogne même, mais j’y ai rencontré des gens superbes, intéressants, touchants, drôles et j’aime la diversité de contenu qu’on peut y découvrir.
Quelles émotions confies-tu à ce réseau réputé social ?
Je tente de transmettre de la gentillesse. Ça ne coûte rien d’être gentil et ça apporte beaucoup.
On a tous besoin d’avoir des petites bulles de douceur dans ce monde qui marche sur la tête. J’espère être la petite bulle de certains qui me lisent.
Quand je ne me sens plus assez forte pour créer des bulles, j’essaye de m’effacer.
Je confie parfois mes coups de sang aussi, il y a de saines colères, je crois. Mais j’ai l’optimisme chevillé au corps alors c’est toujours éphémère.
J’approuve toute ta réponse avec juste une réserve : non à l’effacement, juste le silence ! C’est bien, le silence, aussi, parfois.
Oui ! Tout à fait ! Lorsqu’on se tait, on peut entendre notre cœur qui bat.
Cette interview t’a été proposée par le blogueur suprême, dans sa grande sagesse, alors que tu venais de mettre ton compte Twitter sous cadenas et de menacer de quitter ledit réseau. Que ferais-tu de tout ce temps que tu consacres à tes 40 tweets quotidiens (oui, j’ai compté) si tu partais ?
Je prendrais le temps de trier mon dressing et je me remettrais à la course à pied. Mes pantalons m’en remercieraient d’ailleurs 😌
Je pourrais me mettre à la cuisine ou à la collection de boîtes d’allumettes mais je crois que je n’aimerais pas beaucoup ça.
Non, vous me manqueriez trop finalement ❤️
Tu nous manquerais aussi, beaucoup #monanalyse
Ce n’est pas une bonne idée de me dire des choses comme ça : après je vais pleurer et je hoquette d’une façon absolument ridicule. Vous n’êtes pas prêts pour ça.
Au fait, peux-tu nous décoder les emojis présents dans ta bio à l’heure où cette interview est réalisée ? (pour rappel : ✍👟👠🌺🍺)
Çayyyy fasssile Maître Roger 😁
J’aime écrire (des threads krkrkrkr).
Théoriquement je pratique le running mais flemme depuis pfffiouuuuu... beaucoup trop longtemps.
Les fleurs sont tatouées sur mon bras.
La bière c’est bon et je n’avais pas trouvé l’émoji chocolatine (quelle indignité d’ailleurs, c’est honteux de ne pas l’avoir créé).
M’ouais, facile, facile... c’est vite dit.
Et c’est pas pour être désagréable mais tu as oublié les escarpins...
Je ne sais pas ce qui m’a pris de mettre l’émoji 👠 J’en ai quelques paires mais je ne les porte quasiment jamais.
C’était peut-être pour rappeler que je suis femme au cas où on n’aurait pas compris avec ma photo de profil.
Ah ? Elle est genrée, ta photo de profil ?
Il y a sans doute des hommes qui portent des tangas c’est vrai mais je n’en ai pas encore vu en PP.
Ah, c’est donc ça qu’on appelle un tanga ? 😇
Tu indiques aussi dans ta bio être chargée d’accueil au TAUJ de Trifouillis-lès-Baveux : peux-tu nous en dire plus ? À quoi y ressemble une journée type ?
On va être très clair : je n’en secoue pas une au SAUJ (je laisse ça aux vrais professionnels).
J’ai atterri là parce qu’on m’avait proposé le poste de Miss Trifouillis-le-Baveux à la création mais n’ayant pas précisément le physique de l’emploi ni l’espoir de sauver le monde et les bébés z’animaux, j’ai décliné.
Émue mais lucide.
ça n’en rend ton émotion que plus belle.
Tout m’émeut : une vraie éponge. Je devrais postuler comme femme-sandwich pour Spontex.
Hu hu.
D’après mes suprêmes recherches, tu as les yeux bleus : qu’est-ce que cette particularité apporte de positif à ta vie ?
Si l’on excepte le fait que je me sente comme un aveugle sans sa canne blanche au moindre rayon de soleil si je n’ai pas mes lunettes de soleil, ça m’apporte de gentils compliments la plupart du temps
Et tes robes à petites fleurs, on en parle ou c’est tabou ?
Y’a pas de tabous ici Maître Roger 😎
J’aime porter des robes : je me sens bien dedans et ça me met de bonne humeur le matin d’enfiler une robe.
Nous ne pouvons que faire nôtre cette bonne humeur quand tu montres ladite robe en TL #jeudiconfession (même si on n’est pas jeudi mais je suis suprême je hashtague comme je veux)
Si j’apporte un peu de bonne humeur alors je n’ai pas complètement raté mon Twitter 😘
Depuis que tu connais Maître Roger, comment ta vie a-t-elle changé ?
Maître Roger apporte énormément de beau et de doux sur Twitter. Il sait être bienveillant et c’est un honneur de le côtoyer. Maître Roger sait aussi être doucement acide et il me fait ainsi beaucoup sourire.
On devrait tous avoir un Maître Roger dans notre vie 😘
Mais je suis là pour vous toutes et tous ! (C’est mon côté messianique...)
Continue alors à nous délivrer ta bonne (et douce) parole, c’est un plaisir quotidien
Tu n’ignores pas que la publication de ton interview va apporter encore plus de beau à ta vie, tu seras une star et tes chemins seront désormais parsemés de millions de pétales de roses que tu pourras fouler pieds nus en tout confort et plaisirs quotidiens. Comment te prépares-tu à ce nouveau destin de star ?
J’en suis enchantée : j’adore être pieds nus et je ne boude jamais mon plaisir.
Avec ce nouveau statut de star, puis-je en profiter pour demander une manucure personnelle et un masseur ou serait-ce pousser le bouchon un peu trop loin (Maurice) ?
Tu seras la star parmi les stars : les manucures personnelles enverront donc leurs CV au blogueur suprême qui fera suivre (après avoir testé leurs services, bien sûr).
Quant aux masseurs, ils se battront en duel, sur la plaine la plus proche, au petit matin blafard, pour qu’il n’en reste qu’un, le plus digne de toi.
Je ne voudrais pas être la cause de cruels massacres entre masseurs: je vais réserver une session au spa et attendre mon tour comme une simple mortelle.
Du tout du tout !
Et où souhaites-tu que Maître Roger t’invite à dîner quand tu ne seras plus une simple mortelle ?
Ha non, Maître Roger : c’est moi qui vous inviterai manger des tapas et boire une bière bien fraîche. Je connais une petite paillotte, sur une plage un peu secrète, où l’on peut à loisir admirer le coucher de soleil sur l’océan 😉
Pas sûr de ne regarder que le coucher de soleil... 🥵
Serait-ce ta Suprême analyse qui te fait penser que ladite plage est naturiste ?
Est-ce ta délicieuse pudeur qui te fait imaginer que regarder le coucher de soleil juste avec toi ne sera pas suffisant à mon bonheur ?
Je ne suis pas assez vaniteuse pour imaginer que le plaisir de ma présence pourrait se substituer à celui de voir le soleil fondre sur la ligne d’horizon tout en étant bercés par le doux clapotis de l’océan apaisé.
Tu as tort.
Qui souhaites-tu recommander pour une prochaine interview dans le blog suprême ?
Il me semble que l’usage veut qu’on ne recommande qu’une personne mais je serais très heureuse de lire Orfane (@Tatianaperitif) et Opj2.0 (@AtOMiK_x4).
Il me semble qu’ils n’ont pas encore eu les honneurs de Maître Roger et, chacun à leur façon, ils auraient de jolies choses à nous raconter
Les heureux élus seront invités, dans le respect des procédures et de mon délai de procrastination.
Et tu aurais un ou deux mots gentils à nous partager sur chacune ? Et une bonne raison de les follower, pour les rares qui ne les followeraient pas encore parmi les millions de lecteurs du blog suprême ?
Orfane est la personne la plus formidable que j’ai rencontrée ici. Elle a toujours des anecdotes amusantes à partager (elle fait de son quotidien des sketches) et elle a un cœur immense.
Atomik est une vraie belle personne : un homme de valeurs (et de valeur !), pédagogue et profondément humain.
Être sur Twitter et passer à côté d’eux, c’est comme partir en vacances en s’enfermant dans sa chambre d’hôtel. C’est bien sympa mais on loupe tout le sel de son expérience.
Encore que, dans la chambre d’hôtel… enfin bref, tu as raison, et j’ai hâte d’interviewer les heureux impétrants.
Hormis les questions inspirantes de Maître Roger, qu’as-tu lu de particulièrement marquant ces derniers temps
Je lis beaucoup, tout le temps. C’est nécessaire à mon équilibre.
Je viens de finir « Je le ferai pour toi » de Thierry Cohen. L’histoire d’un père dont le jeune fils perd la vie dans un attentat terroriste. Un livre poignant.
Ah, ça n’a pas l’air hyper gai, comme lecture, surtout pour l’été. ça va aller quand même ?
Ho oui ! Je me suis relancée dans la poursuite de ma collection des bouquins de Charles Exbrayat. C’est léger, j’aime beaucoup
Quelle musique as-tu écoutée pour répondre à cette interview ?
« J’arrive » de Ben Mazué.
C’est MA chanson inspirante qui me berce quand j’ai du vague à l’âme.
Ben Mazué est doux et ses mots me touchent toujours
Quelle image choisis-tu pour illustrer ton interview et pourquoi ?
J’avais choisi une photo de plage. J’aime la mer, c’est fascinant et apaisant.
Et la chocolatine, dans tout ça ?
Haaaaa c’est tout un poème la chocolatine 😍
C’était le rituel avec mon papa : chaque dimanche il allait m’en acheter une et me pressait un jus d’oranges. On partageait ces moments ensemble et, maintenant, c’est moi qui vais le dimanche matin chercher les chocolatines. C’est ma Madeleine de Proust et je la transmets.
C'était l'interview de Prishtina (@PrishtinaSO)
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