Nous nous suivons depuis bien longtemps sur Twitter où nous partageons l'idée du mot juste. Aline a accepté avec enthousiasme de tester les bugs du blog suprême et participer à l'interview indispensable où nous évoquerons le sens des mots, histoire de donner le goût à nos lecteurs d'aller le découvrir, ce sens, à travers les textes de son blog éponyme.
#monanalyse
le 21 MARS 2021,
L'interview de Aline (@le_sensdesmots)
Pour en savoir plus :
lesensdesmots
Je commence à rédiger les questions de cette interview le 13 mars, coïncidence improbable, 5 ans jour pour jour après le premier billet de ton blog « Le sens des mots ». À quoi pensais-tu ce dimanche 13 mars 2016 ?
Je suis trop vieille pour m'en souvenir. Je devais avoir les chocottes.
C'était il y a 5 ans... et pourquoi avoir créé ce blog, tu t'en souviens ?
Pour parler poésie et aussi pour faire un peu d'autoédition.
Ce premier billet évoquait la nudité, mais les suivants beaucoup moins. Pourquoi ?
Et ça a longtemps été le billet le plus lu. Il y a quand même eu le billet « sexe » dont le succès repose sûrement en partie sur un malentendu. Après je me suis mise aux charentaises...
N'hésite pas à me tenir au courant si les charentaises rapportent autant d'audience que le sexe : le sujet m'intéresse.
Promis !
Qui étais-tu avant de devenir blogueuse ? Quel ont été ton parcours, ton oeuvre ?
J'ai voyagé et connu la mélancolie des longs courriers (plagiat éhonté). L'administration m'a enracinée et j'y suis devenue enfin archéologue. J'ai écrit beaucoup de poèmes peu publiés et un peu de manuscrits non publiés.
Qu’est-ce que devenir blogueuse a apporté de plus à ta vie ?
Des rencontres.
« Le sens des mots », était-il ta première incursion dans le monde merveilleux des blogs ?
Oui.
Ton blog est parrainé par Confucius, « Si j’étais chargé de gouverner, je commencerais par rétablir le sens des mots » et Albert Camus, « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ». Alors toi, si tu étais chargée de gouverner, par quels mots commencerais-tu ?
Précision.
Tes réponses sont d'une concision redoutable !
Mais bon... « précision »... tu peux préciser ta pensée ?
Allez, je vais faire un effort. En poésie, je trouve que le mot ou la phrase juste, qui nous touchent, sont justement précis. La précision est ce qui donne cette fameuse vraisemblance dont Aristote fait l'une des règles de sa poétique. En politique, il me semble qu'il manque souvent désormais la précision qui permettrait de nuancer toutes les absurdités sur nous entendons...
Mots, littérature et société : c’est ton slogan pour 2022 ?
Vu comme ça ce n'est guère vendable...
On pourrait réutiliser le « parler vrai de Michel Rocard ?
Je ne pense pas que ça soit interdit.
Tu n’ignores pas que nombreux sont celles et ceux qui ont vu leur vie bouleversée après une suprême interview. Comment te prépares-tu à entrer dans une vie de star ?
En faisant du yoga
Si un jour les restaurants rouvrent, où est-ce que je pourrai t’onboarder pour un déjeuner ou dîner célébrant nos succès ?
Avec grand plaisir ! Cette fois je mettrai des escarpins.
Parfait ! On va où ?
Je te laisse le choix (je reste classique sur certains plans)
Quelle musique as-tu écoutée pour répondre à cette interview ?
Il y a trop de bruit dehors à cause de la 6 millionième manif contre les lois liberticides et la dictature sanitaire..
Qui me recommandes-tu d’interviewer après toi ?
Cincinnatus
Et pourquoi lui ?
C'est ma première rencontre à la création de mon blog. Et il est adorable.
Et la poésie dans tout ça ?
C'est tout ce qu'il y a d'intime dans tout. Ce n'est pas de moi mais de Victor Hugo...
Au fait, le béret est-il basque ou béarnais ?
S'il s'agit de parler de mes derniers ancêtres qui ont porté le béret avant moi, ils étaient périgourdin pour les uns, parisiens pour les autres. C'est un béret français, Madame !
C'était l'interview de Aline (@le_sensdesmots)
Pour en savoir plus :
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